On peut sans doute voir de la stigmatisation dans cette représentation de femme, qui à la recherche du bonheur, confond celui-ci avec le besoin d'avoir un homme avec elle. En comparaison de films plus actuels du réalisateur, il est vrai que la psychologie du personnage laisse à désirer, tentant toutes les expériences pour trouver un homme mais ce serait en oublier son enfant pour lequel elle souhaite un avenir meilleur.
Dans la fin des années 60, époque du film, on imagine bien la stigmatisation d'une femme célibataire avec un enfant. Peut-être est-ce cela que Ken Loach a voulu montrer.
Géraldine Sherman, qui joue le rôle de Joy, fait une belle prestation, avec une certaine justesse dans son rôle.
Le film a un peu mal vieilli également, mais cela reste du cinéma signé Ken Loach, loin de nous faire perdre notre temps devant un écran.