Mary McDonnell fait très bien la bitch – pardon mais je n'ai pas trouvé de synonyme parfait pour son personnage au charisme amer. Les problèmes, c'est qu'on sait parfaitement pourquoi et comment elle va s'adoucir, et le film ne fait pas grand chose pour éviter l'impasse scénaristique. C'est fait au moins en partie grâce à la visite de la Louisiane, qui est plaisante et prend parfois prend son temps. On en sort avec des paysages et des vestiges de culture cadienne dans la tête. Le charme culturel et personnel de Passion Fish est malheureusement connu : c'est le genre d'œuvre qui sait s'immerger dans son décor, mais ici on se base trop sur les deux protagonistes principales. La sensation procurée est alors plutôt éphémère.