Si l'intention était de vouloir dénoncer le moralisme de l'ere victorienne en plaçant son univers fantasmé dans un décor Punk-Wonka, c'est assez raté. Au lieu de ridiculiser les carcans moraux qui jalonnent le parcours initiatique de cette Candide nymphomane, on sombre dans la facilité et la superficialité monocorde des désirs primaires pathétiques de la gent masculine. Déjà vu Barbie, c'était une erreur, j'avais pas envie de le revoir à la sauce fantastique. On remplace ainsi une morale par une autre tout aussi ridicule. Si vous voulez voir des séances de passe nulles mais avec un intérêt esthétique majeur et avec un propos, revoyez Under The Skin.
Pour être subversif, et porteur, il aurait été plus logique que pour la scène finale la domestique humiliée pendant tout le film bute ses trois nouveaux maitres bourgeois Frankenstein-Lady, son amant puceau et la pute soi-disant 'socialiste' et créer enfin de l'art qui manquait au film. Et puis, n'arrive pas à imiter Cronenberg qui veut.