« Pearl Harbor », c'est une association Bruckheimer/Bay, donc forcément pas très subtile. Je m'attendais pourtant à pire, le contexte de la Seconde Guerre Mondiale étant un peu mieux rendu que prévu. Mais tout de même, que c'est balourd ! Réalisation, triangle amoureux, amitié, rebondissements : ces trois heures ne livrent que peu de surprises, cette page de l'Histoire puant ici la romance et le simplisme hollywoodien à plein nez. Le pire, c'est que cela marche vaguement, Michael Bay réussissant presque à nous émouvoir de temps à autre, une certaine propreté visuelle et la (très) spectaculaire attaque de Pearl Harbor permettant de rendre le spectacle à peu près potable. L'indulgence est toutefois indispensable, car l'objectif affiché de réussir une œuvre aussi remarquable que « Titanic » est loin, très loin d'être atteint...