"Pédale douce" est plein de bonnes intentions pour dénoncer, avec humour, la peur de la différence.
Mais l'on demeure loin de ces personnages alors qu'on devrait s'attacher à eux à mesure qu'ils évoluent; surtout celui de Richard Berry, dont la violence exprimée sur l'entre jambe de Jacques Gamblin reste difficilement pardonnable.
Il semble qu'un trop grand voile de caricature, sur les protagonistes comme sur le déroulement de l'intrigue, empêche l'intérêt et l’empathie du spectateur. Malgré tout, les acteurs sont bons.