Nette et malheureuse baisse de créativité dans le chef de Jérémy Clapin pour son passage au long-métrage en live action. Le film recycle des influences SF immédiatement reconnaissables (Rencontres du 3e Type, L'invasion des profanateurs de sépulture) en les passant à la moulinette d'une patte auteurisante impersonnelle tendance Instagram (les gros plans de visages en contre-jour sur fond de musique ambient sont de rigueur). Ne trouvant jamais sa voie entre drame intimiste et suspense de SF haletant, Pendant ce temps sur terre semble appeler un retour de son cinéaste à l'animation, médium certainement plus propice à faire briller sa singularité d'artiste.