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Telle est bien en effet la question qui est posée par Perfect Days. Un homme seul dans une mégapole sans grâce, au passé familial douloureux qui se voue corps et âme à sa tache : nettoyer les toilettes publiques. Rien de moins poétique en accord avec un environnement urbain tout aussi peu engageant. Et pourtant notre « héro du quotidien » semble se satisfaire de sa condition en trouvant plein de ‘petits riens’ compensant sa solitude et la routine de son existence. Le terme semble est approprié, quelques petits incidents venant troubler, au moins passagèrement, la sérénité de cet adepte (forcé ?) de la ‘zénitude’…
Ce film de plus de deux heures, sans réelle intrigue et d’une parfaite banalité, est littéralement transcendée par la maestria de la réalisation et du jeu de l’acteur principal. La prise de vue, sensible et poétique, parachève une œuvre qui justifie l’appellation du cinéma comme septième art !
Créée
le 4 déc. 2023
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