On peut penser ce qu'on veut de Timothy Dalton, mais, sans arriver à la cheville du grand Sean, il nous change un peu de l'escalope trop cuite qu'est devenu Roger Moore au fil de James Bond de plus en plus souffreteux. L'idée est ici d'introduire une histoire plus "personnelle", plus douloureuse, plus humaine, assez loin des principes habituelles de la franchise James Bond. D'ailleurs le film commence plutôt bien, et on peut espérer un moment que le pari sera tenu. Et puis, de situations grotesquement improbables en personnages caricaturaux, de repompage de situations déjà trop vues dans la franchise en franc n'importe quoi, "Permis de Tuer" finit par nous engourdir, puis nous ennuyer. Dommage ! [Critique écrite en 1990]