Revu au cinéma 25.10.2017. (Je ne le connais pas encore tout à fait par cœur, surpris par quelques plans ou petites scènes oubliées ou mal remises dans l'ordre. Pour le reste, l'émotion est presque pressentie à l'avance et toujours au rendez-vous. La question de l'intégrité de l'individu face au monde extérieur est même plus émouvante encore que le souvenir qu'elle m'avait laissé. Dans la violence du choc et de l'échange douloureux entre les deux protagonistes passent même plus d'un genre cinématograhique - comme dans un accélérateur, on voit un faisceau de particules différentes.)
Revu le 29.10 (toujours en salle)
Échange d'une force psychique vers un "vide" (avec complications possibles : L'échange est échangé). Vampirisation psychique, d'où cette violence presque pure. Phénomène au cœur de tout rapport humain rapporté au principe même du cinéma, de la projection en particulier, du passage d'une bobine - qu'il faut tendre pour avoir une image claire. Maître mot du drame bergmanien: tendre jusqu'à rompre le fil.