Le sujet : le métier d'avocat pénaliste aux Etats-Unis d'Amérique.
Spoil : c'est pas facile tous les jours.
La forme : petit bras. Filmé comme une série TV, mais celle des années 90.
Mention spéciale pour la BO, datée et pas très réfléchie semble t-il ; du Mozart par ci, de la soupe par là, des silences souvent sans qu'on sache pourquoi.
L'histoire : Richard Gere, ténor à Rolex et acteur à œillades suggestives, présente son métier à un scribouilleur. Il défend, son métier n'est pas de décider si le coupable est coupable, et d'ailleurs il s'en fout, parce que c'est ça, la justice, des coupables que l'on se doit de défendre au même titre que les innocents. Sur ces entrefaites, s'offre à lui le cas médiatique d'un innocent couvert de sang, et comme tout ténor à Rolex, il n'y résiste pas. Le cœur d'autant gonflé de sa mission qu'aux Etats Unis d'Amérique les procureurs c'est magouille et compagnie, il s'offre gratos.
Le reste du film, à savoir l'enquête menée par la défense à œillades pendant le procès (et non celle de la police - qui fait très mal son job au passage, ou alors c'est plus pratique pour l'intrigue ?), s'emploiera à sabrer l'affirmation de départ, celle sur laquelle repose un système judiciaire digne de ce nom. On doute d'autant mieux qu'Edward Norton, le présumé coupable, est un jeune acteur déjà balèze.
Conclusion / twist de fin : Richard se rend compte que la justice a deux côtés, le bon et l'autre, et qu'il est du mauvais, celui des ténors à Rolex qui libèrent les nazis pour faire parler d'eux à la télé ; celui où l'on dort mal et en moins bonne compagnie.
La note : 1 étoile pour la perf d'Edward Norton, 1 étoile pour le plaisir de voir Frances Mcdormand jeune, 1 étoile pour la sieste éveillée dont on a tous besoin le lundi soir.