Une balade sur le Nation par Denfert, ça vous dit ?
Letellier c'est plus le même depuis le hold-up de la banque à Asnières et ce salopard de Marcucci.
Letellier c'est du flic à l'ancienne.
Le mec qui fait de la varappe en chaussures vernies, qui découvre un dortoir avec pas loin de tout Bamako dans une cave, mais qui s'en tape pas mal, du moment que l'indic crache sa pilule, et puis tirer quand il y a des innocents dans les parages c'est quand même plus marrant - on est des bonshommes ou merde ? - le genre à croiser un serial-killer sans s'en rendre compte alors que le mec a quand même un oeil en papier mâché, l'air pas franchement catholique - ni musulman d'ailleurs - et sent le malsain à plein nez, comme un tueur en série quoi !
Et puis, toujours bien sapé le commissaire, la classe des années 70, quand ça voulait encore dire quelque chose.
Et Minos l'affreux dégueulasse tueur de femmes, ses cheveux blonds filasses, sa Kawa noire et jaune, sa putain de petite veste en cuir marron et sa vue subjective, qui me terrifiait, gamin... croisé illuminé qui veut nettoyer la "boue sexuelle qui inonde le monde"
Et le mec, il est quand même vicieux, il tue Rosy Varte ! C'est dégueulasse !
Un Giallo à Paris, avec Belmondo, le frisé, plus sautillant que jamais, gouailleur, ses lèvres pulpeuses débordant de répliques cultes, sur une partoche au sifflet entêtant de Morricone, Riton Verneuil sans moufles - la scène d'intro, les mannequins...-, un Charles Denner délicieux et Paris mon ami, Paris...Reine du monde...
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