Adoré phénomène Ô de ma Philomène La tête, seule fête !
Philomena est un film sympathique. L'histoire n'est pas palpitante mais les dialogues sont agrémentés de petites vannes, la relations entre les deux personnages est intéressante et les décors sont plutôt pas mal (notamment le final et les plans de la lande irlandaise).
Anyways, comme le dit Philomena « i've never seen that coming », alors que nous par contre nous avions bien vu venir, ce n'est pas tellement le dénouement qui est important, mais plutôt les questions que le film engendre. Surtout celles autour du clivage qui sépare les générations que représentent les deux personnage principaux. Clivage autour duquel le film tourne de tout son long, pour finir par éclater à la fin évidement. D'ailleurs je trouve dommage que cela n'ait pas été creusé plus (avec la scène finale donc).
Les nones que l'on prenait pour l'incarnation du mal (haha) ne sont finalement que le reflet d'une société aujourd’hui complètement dépassée. Tout le long du film on a tendance à penser de la même manière que Martin (« evil nuns ») en oubliant que « autre temps, autres moeurs ». Le but du film n'étant pas de justifier des actes ou de dire s'ils sont bien ou mal, le fait est que c'était comme ça, pour autant était-ce vraiment si différent d'aujourd'hui ? Dans les faits sûrement, dans le fond, je laisse la question ouverte.
(specials thanks to Verlaine pour le titre)