Probablement l'une des dernières productions relativement « budgetées » avec Steven Seagal, « Piège à haut risque » débute honnêtement. On sent une volonté de proposer un scénario à peu près cohérent, les motivations du méchant se « tiennent » et cette idée d'épidémie frappant durement une ville risquant rapidement de s'étendre n'est pas si mal traitée, voire plutôt crédible. Du coup, on avait envie d'être indulgent avec l'idée de voir l'ami Steven en médecin, l'entendre dire qu'il avait mis en garde contre ce genre de virus après 2020 ayant de quoi faire sourire : quel homme !
Pour le reste, pas grand-chose à signaler : des bons indiens, de l'amitié virile, une gentille fifille trop mignonne, de l'action et un peu de baston (notamment à la fin), le tout filmé à peu près correctement. Ce n'est toutefois pas très spectaculaire ni captivant : j'aurais toutefois sans doute été plus indulgent s'il n'y avait pas ce final ridicule où l'homme au catogan règle la situation en trois coups bien placés, rendant presque dérisoire l'opération d'ampleur orchestrée par l'antagoniste : il est vraiment trop, trop fort. À noter, enfin, la présence du tout récemment regretté L.Q. Jones en ami fidèle. Bref, à peu près regardable à l'échelle « seagalienne », pas grand-chose à retenir de ce « Piège à haut risque », si ce n'est de nous avoir prévenus du Covid avec plus de vingt ans d'avance et ça, personne ne pourra le retirer à Steven.