3 ans aprés Blanche Neige et les 7 nains, retour au conte pour Disney avec l’adaptation d’un conte italien signé Carlo Collodi : Les aventures de Pinocchio !
Gepetto, vieux sculpteur, a toujours voulu avoir un enfant. Et il a toujours fait le bien autour de lui. Un jour, une fée se penche alors sur sa derniére marionnette : Pinocchio, et lui donne la vie. Gepetto est heureux. Mais Pinocchio va devoir apprendre la vie, et notamment à faire les bons choix…
Profitant d’une nouvelle technique d’animation, le film affiche un bon en avant étonnant du point de vue technique. Autant le dire tout de suite : Si Blanche-Neige et les 7 nains accusait parfois son âge, Pinocchio reste un sommet de l’animation 80 ans aprés sa sortie ! Alors certes, certains ont fait mieux mais il reste un film diablement bien animé et qui se permet de multiplier les décors et les idées visuelles pour retranscrire le conte, pas forcément facilement adaptable, de Collodi. Tout n’est pas parfait et la quête même au centre du film (devenir un bon petit garçon obéissant à son pére), posera bien des questions aujourd’hui, d’autant que les métaphores du film sont peu subtiles.
En effet, les enfants qui ne vont pas à l’école sont transformés en ânes, le nez s’allonge (« Un mensonge finit par se voir comme le nez au milieu de la figure » dira même la fée), bref, ce n’est peut-être pas là un modéle de symbolisme. Mais ce film, oscillant entre l’humour et quelques passages plus sombres, permet de s’attacher aux personnages et développe son histoire avec un certain flegme. Et ce bien que le final paraisse une fois de plus trop rapide. Mais revoyez le film, vous n’en aurez rien oublié. Et rappelons nous que le studios n’en est alors qu’à ses débuts !