Retour au grand spectacle
Très déçu par « le secret du coffre maudit » qui venait « trahir » l’ingéniosité et l’intelligence du premier opus, je n’attendais rien de « Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde »… Et comme parfois dans un cas de figure similaire, c’est la claque ! Malgré une durée record de 2h50, il y a bien longtemps que je n’ai affiché un tel enthousiasme derrière ce type de film ! Et Quel film !
La scène d’amorce, brillante, donne le ton général. La noirceur et l’humour sont de mise et se trouveront, en permanence, alternés à un point tel que cela devient jubilatoire… Mais cette tonalité n’est pas la seule des qualités du film. Jack Sparrow Depp est de retour, le deuxième volet n’en faisant qu’un personnage très secondaire, et avec lui se retrouve toute la verve du premier. De même, ici les effets spéciaux ne servent pas l’intrigue, mais l’inverse. Ils sont phénoménaux. Tout comme un ensemble technique extraordinaire passant par les décors, costumes, montage, interprétation et une partition de Hans Zimmer plus qu’inspirée.
Tout est structuré pour que l’attention du spectateur soit soutenue sans défaillance et lui offrir du grand spectacle d’une rare finesse, reposant sur la mythologie marine et beaucoup de clin d’œil cinématographiques.
Avec ce « Pirates des Caraïbes » là, Verbinski et Bruckheimer nous offrent un joyau éclatant qui inonde notre âme d’enfant de bonheur.