Être rincé. Tout comme ce film, cette franchise et ma blague. L'ambiance et les scènes épiques que j'avais chéri dans ma pré-adolescence en ont pris un coup tellement ce film est décevant.
Voici un petit florilège :


Les musiques qui ont fait le charme de ces films et ont marqué les esprits ne sont pas au rendez-vous.


L'humour tombe 80% du temps à plat.


Les facilités scénaristiques sont légions.


Mention spéciale pour "la possession de corps" made in Ginyu. C'était beaucoup plus simple de rester à attendre 30ans derrière des rochers que de prendre possession des corps de marin qui passaient par là. Mais il fallait bien bricoler un truc pour que Salazar se pointe sur la terre ferme.


J'ai trouvé les passages en espagnol particulièrement irritants et ridicules "tenemos un acuerdo", "capitan", "vamos". Mais cela s'inscrit dans la pauvreté générale des dialogues.


Les nouveaux personnages ont l'air niais. Tandis que les anciens acteurs, six ans après, ont l'air complétement en dehors de leurs rôles. C'est particulièrement vrai pour Orlando Bloom.


Qui gâche complétement la scène d'introduction et de fin tellement il sonne faux et nous transmet une sorte de malaise. J'ai rarement ressenti aussi peu d'émotions dans des moments de retrouvailles.


Le constat est aussi vrai pour Jack Sparrow qui n'a plus rien de convainquant.


Enfin les costumes ont quelque chose de décalés.


Les points positifs se résument donc à la seule et unique bataille navale du film.


Bien qu'en toute honnêteté je dois admettre que, si le film n'est pas bon, l’amertume de mon ressenti a logiquement été influencée par la nostalgie et la maturité.

Bugsyg
3
Écrit par

Créée

le 21 juin 2017

Critique lue 1.8K fois

4 j'aime

2 commentaires

Bugsyg

Écrit par

Critique lue 1.8K fois

4
2

D'autres avis sur Pirates des Caraïbes - La vengeance de Salazar

Du même critique

Les Banshees d'Inisherin
Bugsyg
7

Nul homme n'est une île

En se réveillant un matin après des rêves agités, Pádraic Súilleabháin se retrouve, dans son lit, métamorphosé en idiot. Interprété par Colin Farrell, presque méconnaissable en homme normal, le...

le 4 janv. 2023

2 j'aime

Les Saisons
Bugsyg
7

Une saison en Arménie

Douillettement installé sur mon lit je me projette, ô joie de l'internet et du cinéma, dans une transhumance au cœur des montagnes arméniennes. Rien de confortable pourtant dans ce documentaire...

le 25 févr. 2020

2 j'aime