Pirate's Life
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Résumé : Jack a vendu son âme à Davy Jones, une ombre de l'océan qui navigue à bord du hollandais volant, et dont la légende dit qu'il commande un vaisseau fantôme damné par l'enfer. Pourtant Jack n'est pas décidé à maintenir les termes du contrat, il part dans la quête de la seule chose qui peut changer son destin, un coffre contenant le cœur de Davy Jones. Pour sa mission il a besoin de Will et d'Elyzabeth, qui sont condamnés à mort pour leur association avec le célèbre pirate.
Histoire : Le tournage nécessite environ 7000 costumes, mais le seul à intervenir sur la décision des habits est Johnny Depp, vêtu selon ses propres choix. Les costumes sont la 1ère partie du film, et Johnny Depp recevra chaque vêtement en 12 exemplaires. Le plus difficile pour l'acteur, c'est de retrouver sa vraie personnalité après un rôle, car le film fini, il continue à adopter les manières du personnage. Toute l'influence du personnage de Johnny Depp provient de Keith Richards, avec lequel il a eu de longues discussions pour son rôle de pirate. Le réalisateur qui choisit les décors et les objets, ne supporte pas les choses clinquantes, sauf si c'est nécessaire, il privilégie la beauté et la simplicité. Lorsque l'équipe organise une réunion, le producteur demande à faire 2 films de pirates pour développer les personnages dans une trilogie. La magie de l'écriture devra faire en sorte que le 1er donne l'impression qu'il amène les 2 suivants. Réalisé avec un budget de 225m$, il rapporte 1493m$, plus 330m$ en vidéo aux Usa, et il reçoit l'Oscar pour les meilleurs effets visuels.
Équipe : La réalisation de Gore Verbinski connu pour Rango, Lone ranger. Production de Jerry Bruckheimer connu pour Armageddon, Top Gun Maverick. Musique d'Hans Zimmer avec 2 Oscars pour Le roi lion et Dune. Les effets d'Allen Hall connu pour Terminator 3, Man of steel et Michael Lantieri connu pour Minority report, AI intelligence artificielle. Côté casting même équipe avec Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Jonathan Pryce et Bill Nighy.
Avis : Produit avec un budget imposant pour assurer le divertissement d'une grande aventure pirate, et suite à l'excellent 1er. Le tournage s'enchaîne au 3ème, pour étourdir les attentes du spectateur, en tombant dans le piège des facilités qui bouclent une action décevante, prévisible et répétitive, malgré quelques effets intéressants. Le rythme trop lent et la longueur éliminent toute chance au film de briller par son genre, en raison du montage maladroit.
Critique : Les logos Disney et Bruckheimer lancent le générique, en engageant l'action sur les personnages pour reprendre l'intrigue avec une mise aux fers, sur de belles images qui dégagent une atmosphère sublime. L’environnement se recompose avec des décors et un rythme audacieux, en livrant une nouvelle expédition qui se combine sur une terrible malédiction. Les effets prévisibles dans la continuité du précédent déchirent l'océan en conservant 2 directions à l'histoire. L'aventure répétitive réunit les personnages sur les éléments du 1er, dans un couloir primitif qui propulse l'action dans une lente intrigue.
La mission avance avec de légers détails qui développent une action sur les indices de la malédiction impitoyable. Le récit accélère pour s'approcher de l'objectif, avec des effets violents qui laissent surgir l'affreux équipage en scellant un autre couloir à l’expédition. L'ensemble est baigné d'éléments légers et parfois incohérents qui confèrent à ce chapitre une vision facile et assez moyenne. La vieille légende recommence avec les détails de l'impressionnante équipe des enfers, qui resserre l'aventure autour du maléfice. La longue trajectoire décousue et remplie de moments sans intérêt, continue de dévaler sa boucle répétitive vers une issue toujours aussi prévisible.
Les enjeux se précipitent dans des accords de pirates qui libèrent l'affrontement avec des effets spectaculaires. La course au trésor renouvelle la longue poursuite, qui conduit aux créatures en regroupant les éléments qui approchent le dénouement. La bataille se déchaîne pour le butin, dans une longue embrouille confuse et vaseuse qui s’écarte de la splendeur du précédent, en n'ayant comme seul point fort, la performance des acteurs et la beauté des créatures du vaisseau de l'enfer. L'histoire vide offre une pléthore de séquences faciles qui retombent dans des actions grotesques, pour un ensemble plutôt moyen.
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Créée
le 21 avr. 2023
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