J'avais vu une première fois ce film il y a peut-être 10 ans, grâce à mon père, très friand de science-fiction. Le souvenir que j'en gardais avant de le revoir l'autre jour c'est que la révélation finale m'avait coupé la chique et que "la fille du scientifique" avait un lien avec cette fin grandiose.
Du coup, en le revoyant, j'ai guetté ce que j'attendais, je cherchais les signes avant-coureurs, et puis finalement, la fin que je prévoyais arriva mais pas tout à fait comme dans mon souvenir, qui j'étais pourtant sûre, était exact.
Alors depuis je blâme l'affiche du film, fort belle par ailleurs, qui a dû avec le temps, déformer les choses dans mon (brillant) cerveau. J'étais persuadée d'avoir vu cette image de Robbie le Robot soutenant dans ses bras une Alta évanouie... Comme quoi ils ont raison dans le film, le subconscient c'est dangereux.
Malgré cette fin un peu "frustrante" (enfin j'étais surtout frustrée avec moi-même), il y a quand même pas mal de belles choses dans ce précurseur star trekien. J'ai passé mon temps à m'esclaffer devant les technologies montrées dans le film, ingénieuses et kitsch à la fois. Le plus drôle reste tout de même le vaisseau spatial, une soucoupe volante dont l'habitacle doit faire 50m² : bonjour la cohabitation entre 18 gugusses pendant 1 an sans voir le jour (temps du trajet)!
Je vous fais grâce de mes remarques sur l'intrigue secondaire, un poil sexiste, autour de "la fille du scientifique" et de ses amours naïfs avec les hommes du vaisseau. Enfin je me limite à cette remarque quoi, comme j'ai dit, un poil (très) sexiste.
Pour en revenir au dénouement, je trouve qu'il frappe assez fort, car mine de rien il tient assez la route et offre au film une dimension supplémentaire de réflexion, des lettres de noblesse en quelques sortes. Toute cette imagerie autour du voyage dans l'espace a un charme désuet indéniable, mais cette fin permet au film de marquer durablement l'esprit.
Pour preuve, je ne me souvenais que de ça 10 ans plus tard.