Plus que Jamais était attendu à Cannes car il s'agissait du dernier rôle de Gaspard Ulliel, avec Vicky Krieps sa dernière compagne. Le film raconte l'histoire d'une femme qui a un problème pulmonaire et va mourir dans les prochains mois. Une greffe est proposée mais il faut un donneur compatible et il y a 1 chance sur deux que la greffe échoue. Voici le constat de départ du film.
L'objectif du film est d'étouffer le spectateur en première partie dans leur petit immeuble bordelais pour faire ressentir la difficulté du personnage à respirer. Pour ensuite en deuxième partie, donner un souffle, une perspective, au personnage féminin en la plaçant près d'un Fjord en Norvège où se trouve son Mentor.
Le Mentor va la mettre à l'épreuve sans réseau, sans nuit le soleil ne se couchant pas, dans un lit inconfortable dans un hangar à bateau. A la fin de ces épreuves vient la confrontation avec l'être aimé qui va devoir accepter l'évolution de sa compagne.
Le film a un casting convaincant, avec de belles scènes de confrontation, de beaux plans éclairés par Yves Cape même si l'étalonnage n'est pas à la hauteur de l'image déliverée par le directeur de la photographie. Le scénario avec cette lutte contre la maladie est intéressant. Malgré tous ces éléments, la mayonnaise ne prend pas, le rythme n'est pas tenu sur l'ensemble. Sûrement qu'avec un montage différent le film aurait pu être plus tenu sur l'ensemble et gagner en émotion. On retiendra de ce films certaines séquences qui passeront dans Blow Up, et sa scène de fin qui est intéressante dans sa thématique inversée.