Obésité cinématographique
Pour tout dire je ne le sentais pas plus que ça ce film, je me doutais qu'il serait loin, très loin de tout ce que Poelvoorde a déjà fait ou joué. Il s'est d'ailleurs depuis largement excusé d'avoir fait des trucs biens et est rentré dans le rang du cinéma français comique de merde (enfin, j'dis ça, j'ai bien aimé "Nos Jours Heureux", je ferais bien de pas trop faire le fier...).
Podium, une grande soupe servie en paillettes aux fans de l'innommable Claude François.
Poelvoorde et Rouve sont rigolos, certes -surtout Rouve-, mais servis par des décors, un scénario, des dialogues qui auront ravit les fans de « Absolument 80 » sur M6.
Une seule scène excellente à mon goût, celle du prêt que Poelvoorde accorde à Rouve dans sa banque. Là, ils trouvent un terrain d'entente et ça a de la gueule. La seule scène où on ne parle pas de Claude François, la seule scène sans ces décors néo-kitsch ta mère qui sont censés faire rire et remettre dans l'ambiance en faisant de la dérision-tendresse-Sacrée Soirée-un-coeur-gros-comme-ça. Ce genre de truc, ça va cinq minutes. Une scène chez un personnage très dans ce ton, en en faisant des tonnes, c'eut été marrant, peut-être. Mais un film complet, ça gave. Et les pubs gratuites pseudo-subliminales pour Darty et Toys'r'Us, jusqu'à la nausée, c'est carrément moche. Sephora avait plus de gueule dans Cloverfield, hu hu!
Bref, ça m'a saoulé, beaucoup, longtemps.
Et les hommages à Claude François, je vomis dessus avec allégresse. Ah ah ah ah ah.
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