Point Break - Extrême limite par DjeeVanCleef
Pas aidé par un héritage génétique quelque peu déficient - tiens je donne la parole à ces cons ! Qu'en disent - l'étrange fatras de - mes gènes justement ? "Nous sommes tous contre toi sur ce coup Djee, tu ne respectes rien !!" - j'ai toujours eu besoin d'exemples, concrets de préférence, pour intégrer sans coup férir ce que le commun des mortels gère sans le moindre clignement de paupières...
Des exemples concrets qui m'ont aidés à me structurer ?
C'est mieux de faire la vaisselle rapidement, sans quoi, à trop attendre, elle peut se mettre à avancer toute seule...
C'est pas parce que tu te couches à nouveau dans ton lit, le soir venu, qu'il n'est pas nécessaire, de trouver un moment pour le faire au préalable...
Point Break est un exemple parfait aussi, car c'est avec ce film que j'ai été éclaboussé par cette révélation cruciale et changeant pour le coup, mon regard emprunt d'envie et de crainte sur les femmes :
il existe des femmes qui ont des roubignoles !
Fabuleux n'est-il pas ?
Ce film prouvant à ce petit con que j'étais - je suis et je resterai - qu'il n'était pas obligatoire d'être lesté d'attributs masculins pour faire un truc qui dépote, qui t'arrache la tête, t'entraînant à la lisière de l'évanouissement en t'attrapant par les cheveux dans un festival d'action où l'adrénaline, la testostérone, le vertige et la glisse te claquent le baigneur, et un léger goût de sel marin sur le bout de la langue pour te tenir éveillé.
Hendrix, L.A. Guns, Little Caesar : bande son qui dépote, mon pote, et même ce connard d'Anthony Kiedis en nazillon surfeur qui aurait fermé sa gueule s'il avait pris cette bastos dans la poire et non pas dans son pied, nous épargnant alors l'immonde suite discographique des RHCP !
Carter, Johnson, Nixon et Reagan : les ex-présidents braqueurs - 30 braquages en 3 ans - et leur petite affaire qu'ils traitent en 90 secondes, une incroyable et jubilatoire poursuite qui finit à pieds, avec traversé du salon de l'habitant, jet de molosse en bonus, dans la tentaculaire L.A., chute libre - et ce plan incroyable qui voit Patrick Swayze - charismatique en sauvage moderne dans un rôle de Gourou surfeur kamikaze - se jeter dans le vide à une époque où on n'incrustait pas le visage de l'acteur principal sur le corps de son cascadeur... -, le système - le FBI - contre l'anti-système - Bohdi et sa philosophie sun, spiritualité, braquage et vague ultime -, Angelo Papas - Gary Busey - sapé comme Johnny Clegg - barreaux de chaise et bouche trop petite pour contenir toutes ses dents - : le tumulte, la tempête face au calme Utah, Johnny Utah - Keanu Reeves, les canines qui font 2 tranchées parallèles, dans le seul rôle potable de sa misérable carrière -, ce gamin qui deviendra un homme en adoptant la philosophie des surfeurs, en se rapprochant de Dieu.
Tout ça pour dire, Kathryn - son jules de l'époque James Cameron devait en prendre plein la gueule quand il y avait désaccord conjugal, le pauvre -, ce film a été une leçon, et je sais grâce à lui, que même si femme est jolie, attirante et peut faire tourner la tête, il faut se méfier de ce qu'elle cache sous ses jupons.
Merci Madame.
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