Après son impressionnante immersion à New York avec French Connection (1971), le voilà qui s’attèle à nous dépeindre un Los Angeles comme rarement on l’aura vu.
Quelques années après avoir mis en boite son polar gay-sadomaso avec Cruising (1980), William Friedkin adaptait au cinéma le roman éponyme de Gerald Petievich, pour nous offrir une impressionnante immersion au cœur de Los Angeles.
Un polar qui nous entraîne au cœur d’une traque sans relâche, entre deux agents secrets prêt à basculer dans l’illégalité pour mettre la main sur un faussaire intouchable (et accessoirement, tueur de flic).
Il en résulte, un brillant film noir, à travers lequel on retrouve deux acteurs inconnus du grand public (c’était une volonté du réalisateur, afin de mieux s’identifier à eux). William Petersen (qui n’en était qu’à son second film) & l’électrisant Willem Dafoe (acteur de théâtre et qui petit à petit a su se faire une place au cinéma).
Un polar atypique & crépusculaire, avec une atmosphère homo-érotique, sublimée par la B.O de Wang Chung et une course-poursuite d’anthologie d’une durée de 7min non-stop).
Police fédérale Los Angeles (1985) est aux années 80, ce que Heat (1995) de Michael Mann est aux années 90.
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