Après la découverte des lois de la physique dans Le Marin des mers de Chine, Jackie Chan philosophe et en profite pour énoncer son manifeste à travers le discours d'un avocat. Résumons le par "Ce que l'on ne voit pas intégralement peut être falsifié". Dont acte, à la manière de la scène de l'horloge dans sa première réalisation, les chutes ne sont pas coupées. La plus impressionnante et ultime est remontrée, au ralentit et sous d'autres angles afin de nous laisser admirer cette fameuse gravité qui débute dans des étincelles et ne s'arrête pas face aux guirlandes, vitres et mobilier.
Je pense que le cinéma vérité et les envies d'André Bazin d'une monde sans montage étaient un appel à voir les chutes libres de Jackie Chan.
Je découvre Jackie Chan sur le tard grâce à ce site et ce que j'y trouve me rend heureux. Un homme d'action autant que comique, dont le film burlesque dégage une bonne humeur communicative dans la destruction des objets et des corps.