Décidément, Miyazaki est un Maître. Incontestablement.
Dans la directe lignée de ses autres oeuvres engagées mais jouissant d'une atmosphère nous menant au lâcher-prise ultime, Ponyo sur la falaise correspond lui-aussi à ces chef d'oeuvres qui vous réconciliant avec la vie (uniquement si vous êtes fâché avec elle hein, sinon, ça vous conforte juste dans l'idée que la vie est belle).
Fort de son message (encore une fois) écologique, Ponyo nous enchante avec son univers sous-marin coloré, sonore, liquide, et presque texturé. Si texturé qu'on pourrait presque le toucher... Sentir autour de soi une eau tiède, enivrante, Ponyo chamboule les sens.
Les personnages... Comment ne pas craquer pour Ponyo ?! Si innocente, si pure, si vraie et témoin de la capacité à aimer inconditionnellement, on ne peut que l'aimer en retour. Tous les autres personnages sont aussi à la hauteur, Sôsuké, Lisa, les vieilles dames de la maison de retraite, on a tous envie de leur faire un gros câlin.
Le scénario, mystique, spirituel, mythologique, choisissez le terme qui vous conviendra le mieux, n'est certes pas toujours surprenant, car encore une fois les codes Miyazaki sont si présents que l'on voit les choses venir, mais peu importe : tout y est si beau et poétique que se laisser bercer est plus qu'une invitation ; c'est un précepte.
Bref ! J'ai eu envie d'adopter Ponyo, de discuter avec elle, de réécouter la BO, de rire avec Sôsuké, et surtout de le revoir dès que faire se pourra.