Je viens de sortir du cinéma. Portrait de la jeune fille en feu. C’était magnifique. Pur. Si subtil. Ça m’a beaucoup fait penser, à nous. Ça m’a donné envie d’écrire. Encore une lubie ! Mais j’en ai envie. Raconter un truc. Un ressenti de ce que l’on vit, ou du film. Ou des deux ... ;)
Chut. J’apprends le silence, tu le nourris, ça me donne envie. Il y a parfois beaucoup à dire, et parfois peu, et étonnamment, ces longs silences entre nous, dépouillés de tant de choses, en disent long. Un regard qui dure, un coin de bouche souriant, la pureté du moment.
La musique, quand elle est là, est belle, nous berçant. Mais le sourd silence de nos dialogues imaginaires l’est tout autant.
Tu prends le temps, tu me rends lent : chaque fois que je suis avec toi, je réalise la valeur infinie de chaque mouvement, de chaque bruit, de chaque degré de température. Choses qui donnent une envie furieuse de se délecter avec douceur de chacune de nos respirations mutuelles, de la chaleur de nos corps qui s’embrassent, de la sensualité de nos caresses.
Légèreté, quand tu nous prends. Souvent. On divague. On joue. Parfois des personnages. C’est facile. Enfantin aussi. Presque libérateur. On joue cartes sur tables, tu envoies, je renvoie, ou l’inverse. On se laisse l’espace, la place, c’est doux, tendre, spontané.
C’est surtout beau, simple,
évident.