Sept étoiles très subjectives tant il y a des choses qui ne m'ont pas plu dans ce « Possession » souvent dérangeant voire légèrement malsain, et surtout loin d'être limpide. Mais bon, c'est le cinéma de d'Andrzej Zulawski : il y a une force, une personnalité dont peu de réalisateurs peuvent se targuer, nous offrant quelques moments aussi bizarres qu'inoubliables.
Cela pourrait être ridicule (ça l'est quand même un peu, parfois), c'est surtout d'une puissance souvent hypnotique, avec des excès en veux-tu en-voilà, mais finalement assez justifiés et trouvant assez aisément leur place dans « Possession », le réalisateur nous imposant sa vision avec fracas. Le résultat est radical, mais sa beauté étrange et vénéneuse, ce mélange d'horreur et de passion lui donnent un statut assez unique, que la prestation une nouvelle fois éblouissante d'Isabelle Adjani ne fait que confirmer. Difficile d'accès donc, éprouvant, inclassable, et en définitive assez inoubliable.