Predators par Caine78

Il démarrait pourtant plutôt bien, ce « Predators » nouvelle génération, avec nouvelles règles et nouvel univers, même si le contexte reste tout de même bien proche de celui réalisé par John McTiernan il y a maintenant 23 ans (et oui, déjà!) de cela. Pourtant, malgré quelques passages efficaces de-ci de-là (la découverte du premier « Predator » en tête), on finit par se désintéresser de manière quasi-totale à ces différents personnages joués sans grande conviction et peu aidé par un scénario de moins en moins consistant, le tout saupoudré de passages totalement risibles (l'apparition de Laurence Fishburne et de l'ensemble des scènes où il est présent sont des grands moments de comique involontaire). Et que dire de cet interminable face-à-face, réalisé sans génie et finalement bien peu haletant (un comble pour ce genre de productions)... Bref, à l'aspect intrigant et presque séduisant de la première demie-heure succède une impression de travail quasiment bâclé et n'apportant finalement rien à son modèle. On a ainsi beau aimer Robert Rodriguez, il faut bien reconnaître que cette entreprise sent tout de même le fric à plein nez, d'autant que ce n'est un secret pour personne : Nimrod Antal n'a jamais été le metteur en scène le plus talentueux qui soi. Déception...