Poursuivant dans sa veine médicale, après "Hippocrate" et "Médecin de campagne", l'ancien toubib Thomas Lilti s'intéresse cette fois au PACES, la fameuse première année de médecine, réputée être un véritable enfer pour les étudiants.
Clairement, "Première année" est une jolie réussite, qui repose beaucoup sur la sympathie dégagée par ses deux héros, campés avec naturel par Vincent Lacoste et William Lebghil, deux comédiens aux airs de monsieur tout le monde.
Tout est centré sur la fac, hormis un faible background familial, et on assiste grosso modo au film auquel on s'attendait, avec ce que cela comporte comme qualités et comme défauts.
Ainsi, on aurait aimé quelques seconds rôles forts autour des deux héros, mais j'imagine qu'il s'agit d'un parti-pris assumé de la part du réalisateur.
C'est dans cet esprit que l'un des personnages ne vivra jamais l'amourette attendue avec sa jeune voisine, et c'est une idée plutôt bien vue de la part de Lilti, qui illustre bien la problématique au centre du récit.
Par ailleurs, la faible durée du film, qui n'excède pas 1h30, semble minorer la difficulté du parcours, mais offre un rythme parfait pour le spectateur.
Enfin, beaucoup ont critiqué le happy end forcé, et c'est vrai que ce dénouement est totalement invraisemblable, mais je trouve qu'il fait sens cinématographiquement, puisqu'il illustre bien le message de "Première année".