(Attention, spoilers)
Le film nage sur un océan de clichés, avec en tête, celui du serial-killer humaniste, plaçant ses "dons" au service d'un idéal éthique et faisant de la satisfaction de ses pulsions un vrai sacerdoce. Le dénouement a été une grosse déception pour moi. Déception aussi concernant le jeu d'Anthony Hopkins qui semble loin d'être au mieux de sa forme, et a même l'air de se demander ce qu'il fait là. Sa présence ne fait que rappeler douloureusement le rôle qu'il incarnait dans Le Silence des Agneaux, œuvre majeure dans le genre, avec laquelle Prémonition ne supporte pas la comparaison.