Pour apprécier Princess Bride à sa juste valeur, il faut peut être avoir été biberonné de contes de fées étant petit. Notre maman nous les as tous lu, avec la tasse de chocolat chaud et les tartines de confitures à côté, ou biens bordés dans son lit, avec le monstre sous le lit à calmer.
Dans ces conditions, Princess Bride est un régal. Tout y est : La princesse (blonde, avec un nom de fleur), le héros (garçon de ferme, mais courageux), les méchants (sournois, difforme, avec un rire insupportable), un géant, une quête initiatique, des contrées inquiétantes, une vengeance (ye m'appelle Inigo Montoya. Tou a toué mon père, prépare-toi à mourir"), etc
Décors cartons pâte en arrière plans de combats de cape anti-feu et d'épées, une main pourvue d'un sixième doigt au cœur de l'intrigue, un "homme en noir", du poison, des gentils et des méchants...
Les acteurs en rajoutent, mais pas suffisamment pour en faire une parodie lourdingue. Juste une accumulation réjouissante de clichés de contes de fées, s'ajustant cahin-caha dans un scénario prétexte, pourtant follement romanesque.
En point négatif, Il y a peut être ce gosse à qui est raconté l'histoire par son grand père, aux commentaires énervants ou amusants, c'est selon notre perception.
En tout cas, il s'agit définitivement d'un film culte.