Ce petit film sans grande prétention n’est pas une œuvre qui se distingue par son audace et sa nouveauté, mais il saura nous surprendre par son humour et son atmosphère gentillette. Comme le titre l’indique, la vie de Mia, une étudiante transparente, est chamboulée lorsqu’elle apprend qu’elle est la fille d’un prince et qu’il lui faut désormais prendre ses responsabilités royales. Si l’intrigue est bancale et peu crédible, l’intention fonctionne tout de même et parvient à nous faire oublier les petites légèretés du scénario.
Le film est avant tout l’occasion de retrouver la fabuleuse Julie Andrews, dans le rôle de la reine Clarissa, toujours aussi belle, l’interprète de Mary Poppins livre une performance en toute simplicité. Sa seule présence illumine l’œuvre. Anne Hathaway, qui est destinée à une future et belle carrière, joue ici l’un de ses premiers rôles. Elle est (elle aussi) magnifique.
Pas de fausses notes majeures pour ce film, seulement un ton un peu trop léger, et une crise qui manque de gravité. Quoi qu’il en soit, le résultat reste soigné et devrait grandement plaire aux enfants. Pas besoin de tour de magie où de bonne fée, « Princesse malgré elle » sait nous enchanter avec une idée de base simple et efficace, qui souffre cependant d’un manque d’intelligence globale, mais on ne saurait lui en tenir rigueur, tant le résultat demeure divertissant.