Princesse Mononoké par nihoneiga
Pensé, écrit et réalisé comme le film de sa fin de carrière, Mononoke Hime ferme donc logiquement un ensemble de thématique commencé à Nausicaa. D'ailleurs plus que refermer, Mononoke Hime répond comme un écho à ce dernier. Sauf que 13 ans plus tard, l'état d'esprit de Miyazaki n'est plus le meme. Mais bien malin, le maitre ne va pas chambouler des thématiques qui lui sont de toutes façons chères. Non, il va en une phrase remettre à plat l'utopisme écologique et animiste que tout le monde lui colle à la peau. Non Miyazaki n'est pas ce maitre se plaisant à défendre la nature face à l'action de l'homme. Il a au contraire toujours défendu l'interdépendance des deux systemes et parler en sous texte de la presque infaisabilité de cet équilibre. Déja dans Nausicaa, le fin ne faisait que laisser un arrière gout de situation qui va, forcément, se répéter. Et lorsque dans Mononoke hime la terre refleurie comme une idée de seconde chance, Miyazaki s'empare du personnage du moine et brise le quatrieme mur pour un constat simple, direct : il laisse ça aux naifs.