Prisoners par _ Sebastos _
L'histoire simple d'un père, dont la fille a été enlevée, et qui se focalise sur un jeune homme vivant dans son camping-car, en étant persuadé qu'il est responsable de l'enlèvement, et qui va aller jusqu'à l'enlever à son tour pour le faire parler.
Ce film décrit (je suppose) le cauchemar de tout parent, et les obsessions qui peuvent en découler. Tout le monde s'est, à un moment où un autre, focalisé sur une personne en étant convaincu que cette personne est coupable de tous nos maux.
Tout comme Incendies, le précédent film du réalisateur, le film est parfaitement maîtrisé, jouant principalement sur un rythme lent (expectative), mais accélérant juste quand il faut. Les acteurs sont excellents, mention particulière à un Jake Gyllenhall méconnaissable et impressionnant.
Mais comme souvent, ce sont les rebondissements qui nous scotchent sur le canapé, et c'est le dénouement final, qui donne tout son sens au titre du film, qui nous fera nous nouvenir du film, et qui nous donnera envie de le revoir.