Un épais brouillard cause un gigantesque accident sur un pont. Alors que celui-ci menace de s'effondrer, au même moment, des bêtes inconnues se retrouvent libérées au milieu des survivants.
Project Silence (2024) est un film catastrophe, tant dans le fond que dans la forme. Présenté en séance de minuit lors du Festival de Cannes… 2023, il aura fallu attendre 15 mois pour le voir débarquer en salles au détriment d’une exploitation VOD et au vu du résultat, il aurait sans doute été préférable de le voir échouer sur une plateforme de streaming.
De fil en aiguille, le film ne tarde pas à abattre ses cartes sous nos yeux. Ça commence par le scénario qui est particulièrement affligeant, suivi par une ribambelle de protagonistes engoncés dans leur propre caricature (certains sont même prodigieusement insupportables, que ce soit le dépanneur ou la coach sportive).
Bien évidemment avec ce type de production, l’histoire s’en retrouve bêtement étirée (afin de tenir les 90 min réglementaires) et les principaux personnages se voient prendre des décisions toutes plus crétines les unes que les autres.
C’est long (malgré sa courte durée), pas la moindre tension viendra nous sortir de notre léthargie et le résultat est assez laid dans son ensemble, malgré, il faut bien le reconnaître, l’excellent travail qui a été apporté pour créer en CGI des chiens féroces (c’est toujours délicat de créer numériquement des animaux qui paraissent un minimum crédibles).
Dans le même registre, autant (re)voir Cujo (1983) ou Max, le meilleur ami de l'homme (1993) pour le côté chiens génétiquement modifiés et Destination finale 5 (2011) pour la scène catastrophe sur le pont.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●