Une émission de radio au sujet des matricides reçoit un contributeur inattendu par téléphone : Norman Bates, qui a vraisemblablement enfin trouvé une vie stable et a épousé une aide-soignante. Il se met à relater les circonstances qui l'ont amené à devenir un tueur en série malgré lui, hanté et possédé par sa mère...
Le dernier acte, qui avait autant pour but de conclure la saga (Anthony Perkins savait qu'il était atteint du SIDA à ce moment-là, il quittera ce monde deux ans plus tard à 60 ans) que d'explorer les origines du mal qui possède Norman (du coup je commence à vraiment me poser la question de l'intérêt de la toute récente série télé, nous verrons bien). Quelques défauts de continuité par rapport aux précédents (et pas des moindres...), toujours des hommages visuels à Hitchcock (un peu moins présents cette fois), cette fois c'est également un glorieux rappel musical au bon vieux Bernard Herrmann, et une fin qui rentre de plein pied dans les barrières entre le thriller psychologique et le fantastique, pas sûr qu'elle soit convaincante pour tout le monde (en tout cas pour tous ceux qui auront surmonté l'appréhension liée aux suites de "films cultes" et s'y seront aventurés jusqu'au bout)... Perkins ne m'a pas déçu pour ce baroud d'honneur en tout cas. Rest in peace.