Mais que c’est mauvais… Bon, ce n’est pas pire que les téléfilms L’homme-araignée diffusé au cinéma en France à la fin des années 70, mais c’est mauvais quand même. Pauvre Marvel ! On ne peut pas dire que les premières adaptations cinématographiques laissaient présager le meilleur.
C’est donc le Punisher, un personnage que j’apprécie particulièrement, qui ouvre le bal des « véritables adaptations » cinématographiques de la marque… Ah non, il y a Howard… Une nouvelle race de héros, sortie trois ans auparavant, j’ai failli l’oublier celui-là, bref le Punisher est tout de même précurseurs.
Il ne rend pas vraiment grâce au personnage du comics. L’histoire est facile, le conflit intérieur du personnage n’est abordé qu’en surface, les thématiques de la vengeance et de la rédemption n’ont aucune profondeur, l’ambiance visuelle et musicale est horrible. La bande originale synthétique est vraiment pénible, pour ne pas dire à chier.
Pire que tout, il y a les acteurs. C’est bien simple, on a le sentiment qu’ils pensent jouer dans une parodie. Ils ne sont jamais crédibles et souvent même ridicules. L’acteur principal, Dolph Lundgren s’est trompé de vocation. Il est plus que mauvais. D’ailleurs, les casteurs sont très mauvais aussi. Pourquoi choisir un blond, si c’est pour le transformer en un brun, c’est ridicule. Ils n’avaient qu’à faire un Punisher blond, qu’est ce qui les en empêchait ? Ici, du coup, nous avons un acteur à l’allure étrange, dont on a recouvert le visage de maquillage noir pour imiter une barbe naissante, sauf que le résultat est éclaté. Il arrive qu’on trahisse du maquillage noir sur les autres personnages qui entrent en contact avec lui. Franchement, ce n’est ni fait ni à faire.
Je ne sais pas quoi ajouter sur cette daube, si ce n’est que j’ai tout de même réussi à la visionner jusqu’au bout, ce qui semble démontrer une certaine efficacité narrative peut-être… non, je crois que c’était simplement de la curiosité de ma part, parce que j’aime bien l’univers de cet antihéros, mais si ça n’avait pas été le cas je ne serais certainement pas allé au bout.