PUSHER si t'es champion, appuie sur l'champignon !
La semaine de Frank, dealer à Copenhague, où tout et n'importe quoi lui arrive...
Déjà, ce qui est génial avec "Pusher", c'est d'avoir réussi à me passionner pour un film filmé entièrement à la caméra à l'épaule, style que je n'apprécie généralement pas du tout. Et quand à la fin je trouve le film génial, et bien cela finit de prouver que la mise en scène est exceptionnelle. Dans ma lancée des oeuvres de Winding Refn, "Pusher" est un superbe premier film. Prenant, bien joué, et à l'aspect hyper réaliste, ce déroulement en une semaine de tout les problèmes et bonheurs que peut se procurer un petit dealer est d'une grande maestria. Ca tremble, c'est filmé au taquet, sans esbroufe et chaque geste des acteurs semble signifier quelque chose d'important. Entre drame et polar au ras du sol, "Pusher" étonne de par sa justesse et sa maîtrise narrative et esthétique. C'est sordide et ludique à la fois, strict et libre de même. De ce fait, "Pusher" est une formidable plongée dans le banditisme à la petite semaine, comme celle évoquée dans le film. La semaine est haletante et passe vite, la plongée en question qui l'accompagne va à la même vitesse. Déroutant et virtuose.