Les plus :
- Ambiance urbaine glauque à souhait, typique des années 70/80.
- On est dans la tête du tueur schizophrène pendant la quasi-totalité du film, ce qui est vraiment dérangeant, et on peut même éprouver un peu de compassion en considérant son traumatisme... Les voix qui parlent au tueur sont véritablement flippantes, surtout quand on sait que c'est une maladie qui existe.
- Une méthode d'exécution originale (le premier meurtre est mémorable) et des effets très corrects.
Les moins :
- Mise en scène un peu plan-plan.
- Des passages creux dont on se serait bien passé (l'achat du costume, le passage à la discothèque...).
- Des personnages secondaires sans grand intérêt, qui auraient mérité d'être plus développés (on ne sait pas trop pourquoi le collègue de travail s'intéresse à lui...).
Je ne connaissais pas ce film et je suis très surpris de constater qu'il a dû inspirer le grand Maniac ! On retrouve cette plongée dans le cerveau malade du tueur, sa profonde solitude, ses errances nocturnes, ses démons intérieurs, etc., jusqu'au cauchemar final, très similaire à celui du film de Lustig (les corps carbonisés au lieu des mannequins sanglants). Il a probablement aussi influencé The Burning avec son tueur brûlé et le dernier acte au lance-flammes. C'est donc un film méconnu, imparfait, mais sacrément influent ! Très heureux de cette découverte tardive.