When someone says we got people everywhere, you expect it to be hyperbole Lot’s of people say that.

C’est dans un faux silence que s’ouvre «la suite directe» des aventures de Bond/Craig. Une ambiance pesante. Bond au volant de son Aston Martin. Des mains armant une mitrailleuse. Une respiration retenue jusqu’à étouffement... pour être libérée dans une frénésie visuelle. Une folle course poursuite chaotique dans son déroulé, dans son montage, dans son ressenti. Ce n’est pas élégant, ce n’est pas esthétique. C’est violent, c’est brut de décoffrage, c’est dans l’urgence, c’est désordonné. Les impacts sont dangereuses, les chocs surprennent, déstabilisent et son violents, la tôle se froisse. On voudrait reprendre sa respiration, appuyé sur pause, mais ce n’est pas possible. Il faut aller jusqu’au bout. Bond est dans l’instinct, devant composer au fur et à mesure, devant rester en mouvement. L’arrêt c’est la mort assurée. Et c’est un Bond secoué, éprouvé, avec une sale mine (dixit M) mais toujours debout qui sort de cette introduction énervée.
A peine le temps de resserrer sa cravate et de boire un Scotch, que Bond et M font la découverte d’une organisation ayant des ramifications et des hommes partout. Et Bond de nouveau lancé dans une course poursuite féroce et bordélique, devant improviser avec la topographie urbaine et l’inconnu des gestes et décisions que va prendre sa cible. Poursuite à l’image de la course du Palio de Sienne montée en parallèle. L’effet a de quoi surprendre au premier abord, la réalisation aurait très bien pu se focaliser uniquement sur la poursuite de Bond et Mitchell, mais effet particulièrement intéressant tant les deux moments finissent par se confondre et se répondre. Effet purement gratuit - faisant partir Bond au coup de feu lançant le Palio et brouillant les repères par le montage avec cette foule en transe, applaudissant et scandant aussi bien le Palio que la poursuite qui se joue à son insu - mais effet saisissant. Poursuite trouvant son terme dans le capharnaüm d’un échafaudage et d’un montage très nerveux. Les gestes sont désordonnés, les actions compliquées par la structure instable. Bond dans une position des plus vulnérable «doit créer du mouvement» pour sauver sa vie. C’est monté au hachoir certes, c’est tellement frénétique que ça manque à plusieurs reprises de visibilité, mais qu’est ce que c’est éfficace et tellement raccord avec l’intrigue, son déroulé désordonné, son fil constamment dans l’urgence... Le fond et la forme se retrouvant à ne faire qu’un.

C’est ainsi que va se composer la suite de l’intrigue, entre pauses et silences pesants, angoissants, tirants jusqu’à la limite et frénésies non retenues, désordonnées et instinctives. Et ainsi que Bond va devoir évoluer dans sa quête de revanche et de compréhension : créer le mouvement, créer l’enquête. En fait dans cette nouvelle aventure James Bond ne sait absolument ce qu’il cherche, M ne lui a pas confier de mission. Tout deux ont découvert l’existence d’une organisation totalement fortuitement. Bond va devoir s’adapter à ce qui se présente au fur et à mesure et composer dans l’urgence avec les moyens du bord.

A Port-au-Prince après avoir refroidi la seule piste viable, c’est l’instinct qui lui fait trouver la pièce suivante du puzzle (la mallette) et le hasard qui le place devant Camille, autre pièce du puzzle l’amenant directement à sa cible. Cible pour le moment non identifié.
Bond à ce stade, constamment dans l’instant et n’ayant aucune vision d’ensemble va multiplier les fautes. En Haïti il empêchera Camille d’assouvir sa vengeance, plus tard en Autriche il passera à côté de Mr White et en Bolivie c’est Mathis qui paiera pour leur méconnaissance commune des faits.
Voyant dans un premier temps en Camille simplement un moyen d’avancer, il la délaissera pour suivre l’autre pièce du puzzle : Dominic Greene. C’est ainsi que Bond construit lui même son intrigue, pièce après pièce. Celle ci l’emmenant à Bregenz en Autriche, Bond découvre la tenue d’un meeting secret au beau milieu d’une représentation de la Tosca. Bond ne sachant pas ce qu’il doit trouver va une nouvelle fois créer le mouvement en s’immisçant dans la conversation, lui permettant de révéler de nouvelles pièces et par la même de créer du chaos. Bond dans Quantum of Solace c’est un agent du chaos, et dans une ambiance chaotique en sourdine (superbe effet) va laisser filer sa pièce/proie principale. Désormais seul, n’ayant plus de pièce à jouer, il va renouer avec Mathis. Celui ci dans une posture d’abord amère, va très vite se révéler un fidèle allié. Toujours le bon mot au bon moment, philosophe et réconfortant auprès d’un Bond broyant du noir lors de leur superbe discussion dans l’avion, retrouvant son bagou et son désir d’être utile. Giancarlo Giannini est impériale dans son rôle. Entraîné dans le mouvement par Bond, il paiera sa trop grande confiance dans les amitiés passées. Craig, Giannini et le scénario composant et offrant un de ces moments magiques, qui se faisait très rare dans la saga depuis un moment, émouvant et surprenant d’abord du fait qu’il se produit entre deux personnages masculin, n’ayant aucun comparable dans la saga à ce niveau, et encore plus surprenant dans son terme, voyant Bond jeter le corps de Mathis dans une bène à ordure et lâcher un désinvolte «ça lui serait égal».
- Le film regorge de ces petits/grands effets/moments déstabilisant, immersif, surprenant, magique, drôle pour certains... Comme celui quelques instants plus tôt où James Bond/Daniel Craig se retourne, nous regarde nous public et nous adresse sa question autant qu’à lui même «En quel honneur ?» lorsqu’un des policiers lui demande d’ouvrir le coffre. Surprenant. La surprise aussi de voir M dans son intimité, en pleine séance de démaquillage. Amusante la relation éphémère entre Bond et Fields avec leur couverture de professeurs en disponibilité. L’agent Fields ne fera que passer dans l’intrigue, mais ne s’en retrouve pas pour autant totalement inutile, officiant dans un rare moment léger de respiration que compte l’intrigue. Mathis et le chauffeur de taxi pour une touche d’absurdité amusante... -
Bond et Camille, ayant des objectifs se rejoignant se lancent dans le mouvement, avancer continuellement, ne pas s’arrêter. S’enfonçant dans le désert Bolivien, les regards portés vers leur destination. Dans la hâte d’arriver James troc sa Jeep contre un avion. Bond, commençant enfin a avoir une vision plus large des enjeux et des obstacles se dressant devant lui, n’est pas dupe que le troc en question ne restera pas secret bien longtemps. Prévision vite établie, s’engage un combat aérien inéquitable et perdu d’avance, obligeant Bond et Camille à quitter l’avion en plein vol et de finir leur chute dans un profond gouffre en plein désert. C’est encore le hasard qui mettra Bond face à une pièce importante de son enquête en découvrant quels enjeux Dominic Greene convoite en ce lieu et les répercussions qu’ils entraînent. Mais pour le moment marche arrière, il n’est plus question d’avancer. De retour à son hôtel Bond doit faire face à une M très remontée, dans le flou, n’ayant pas accès à toutes les informations et le mettant face à ses responsabilités ou plutôt irresponsabilités et les conséquences qu’elles engendres. Et ce sera une M fidèle à son agent et convaincue qui le relancera pour l’acte final. - Judi Dench habite toujours le rôle de façon magistral. Le retour au source du personnage de Bond, aura permit de développer ce personnage, de l’emmener au-delà de la simple figure supérieure et autoritaire, plus présent dans la vie de l’espion et ne cachant pas son attachement pour lui, du moins quand il n’est pas dans les parages. -
La dernière pièce étant manquante, Bond fait appel à un Felix Leiter encore plus cynique, désabusé, blasé qu’auparavant. Devant répondre de ses engagements il n’en éprouve pas moins le besoin d’aider James, de changer les choses de manière détournée. - Jeffrey Wright arrive avec très peu de moyen à composer son personnage et à faire ressentir le poids et le doute dont il est sujet. Des mouvements très lents, prenant son temps pour formuler des réponses très courtes mais allant à l’essentiel, je le redis le meilleur Leiter de la saga, et un des meilleurs personnages alliés, tout sexe confondu, ayant croisé la route de James Bond avec Mathis. Dommage que le deuxième ait été sacrifié si tôt pour les besoins de l’intrigue et que le premier n’ait semble t-il pas trouvé de place dans les deux films précédents. -
Et c’est de nouveau dans l’urgence que Bond doit filer vers son but et dans un moment lourd de calme avant la tempête que lui et Camille se préparent à affronter leurs Némésis. Profitant de l’effet domino des actes de Bond, elle arrive elle aussi au bout de son chemin. Prenant place dans le luxe d’un hôtel de luxe construit en plein désert et lui même tout aussi désert, les personnalités des antagonistes s’exposent au grand jour. Le Général Luiz Medrano, putschiste libidineux, sadique avec les femmes et tuant pour pouvoir se les approprier un court instant (la mère et la soeur de Camille), trouvant dans sa position un droit inattaquable que les femmes (et le reste) lui appartiennent et pouvant se les approprier sans consentement. Une ordure de la pire espèce qui aura beaucoup de mal à se faire dicter sa conduite future par un Dominic Greene se révélant un parfait manipulateur et un grand orateur. Ne payant pas de mine physiquement, se montrant le plus discret possible dans ses affaires et dans son comportement, ses mots son d’un grand poids et font mouche. Sachant blesser là où ça fait mal avec Camille, sachant faire douter cette ordure de Medrano, il s’avère aussi dangereux dans sa passivité que lorsqu’il s’aventure sur le terrain physique. N’étant pas homme d’action, son combat contre Bond est désordonné, hystérique même ce qui le rend dangereux car imprévisible. Ne répondant à aucun style de combat, entrant dans une sorte de crise en frappant dans tous les sens, ses gestes sont gauches (au point de se planter la hache dans le pied) mais potentiellement dangereux pour Bond. - Mathieu Amalric s’avère un très bon choix, s’effaçant complètement dans le rôle, lui prêtant sa stature passe partout et lui infligeant une diction et une attitude pédante semblant prendre tout le monde de haut, pour servir un personnage ingrat qui n’est pas là pour être aimé des spectateurs et dont on doit apprécier le sort que lui réserve James en l’abandonnant dans le désert. Chose pas des plus aisé de devoir interprété un personnage détestable sans le rendre grotesque, Amalric s’en sort très bien. -
Les deux affrontements trouvent leurs apogées au sein d’un hôtel en flamme, explosant de toute part, confinant les personnages dans une atmosphère claustrophobique. On étouffe dans cette dominance de orange où les flammes surgissent de partout, où la structure tombe en morceaux, tout cela s’entremêle avec l’urgence de la situation, le désir de vengeance, la volonté de trouver des réponses et le besoin de Bond de sauver Camille en difficulté. Scène particulièrement intense, faisant ressentir la peur, l’angoisse qui ressurgit d’un passé douloureux et un Bond devenant à son tour protection et réconfort. C’est à travers le personnage de Camille, de sa quête vengeresse et de l’avoir aidé à en sortir vivante (mais pas forcément indemne) que James Bond pourra se libérer du poids meurtrier de sa propre vengeance.
Vengeance dont il aura l’occasion de s’acquitter dans un final très intimiste et très en contraste avec ce qui a précédé. Au chaud subsiste le froid, à la frénésie et la férocité subsiste le calme et la tempérance, à un Bond instinctif et répondant à ses émotions subsiste un Bond assagi... mais pas forcément guéri pour autant. La tempête étant contenu dans une froideur et un distance plus prononcées, continuant de construire le personnage austère et sévère qu’il est/était.
Une réalisation et un montage endiablés en osmose avec une intrigue frénétique et surprenante, intercalant des moments de suspens, des pauses jamais hors de propos et dosant comme il faut ses moments légers. Des scènes d’actions sèches et brutales d’une grande efficacité ayant la particularité d’être toutes assez courtes. Une photo hyper-léchée magnifique à dominance turquoise et doré. La plus belle BO de David Arnold pour un Bond, aussi bien dans l’action que dans les moments plus calme avec ses sonorités Bolivienne à la fois douce et grave, créant une mélancolie troublante lors des passages dans le désert. Un film faisant de ses difficultés de production une force. Paul Haggis ayant fini son jet 2h avant la grève des scénaristes Ne pouvant remanier le script, ne pouvant faire appel à un autre scénariste, Daniel Craig et Marc Forster ont plus d’une fois déclarés devoir réécrire des dialogues et des morceaux de scènes parfois la veille pour le lendemain. Cette configuration d’urgence et de spontanéité, ne laissant que peux de place aux doutes et à la réflexion (est ce qu’on fait bien de faire ceci, d’aller dans ce sens, est ce qu’il faudrait tout remanier...) fait de cette intrigue la plus endiablée et une des plus prenante de la saga.
Mais je peux comprendre qu’on n’y adhère pas et c’est ce qui c’est passé dans une très forte majorité. Conspué, démoli, haï... surtout pour son montage des scènes d’actions, faisant dériver à tort la négation sur l’ensemble des prestations et propositions du film...
Qu’est ce que je l’aime cette proposition et même si les faiseurs eux mêmes la dénigre

Le Générique :
Chanson - Un duo White/Keys du tonnerre, créant un jeu où l’un répond à l’autre pour arriver à une harmonie dans leurs timbres durant le refrain. Entre gros riffs de guitare, cuivre lourd et rythmique percutante. Un très beau thème.
Visuel - Kleinman cède la place à l’agence MK12. Le résultat : l’un des plus beau générique de la saga. Graphique à souhait, naviguant entre contre jour/ombre et lumière, entre bleu et doré. J’adore le jeu typograhique utilisant le rond du gun barrel et ces mouvements très aérien et fluide de la composition.

LA James Bond Girl :
Olga Kurylenko aka Camille Rivera Montes. Le hasard mettant ce personnage et celui de Bond sur une voie commune, James en arrivera à vivre - en partie - sa soif de revanche par son intermédiaire. Déterminée dans sa quête et sa rancoeur mûrie durant de trop nombreuses années, elle n’hésitera pas une seconde à la mener à terme. Ayant construit toute sa vie uniquement sur ce but, elle ne trouvera malheureusement pas la satisfaction et la libération tant attendue. Le personnage se révélera être une projection de celui de James Bond. Bond ressentira à travers ce qu’elle a accompli et les conséquences que ça lui inflige ce qu’il deviendrait et ressentirait en menant à terme sa propre vendetta. Elle est le fantôme du futur du James Bond revanchard. Mais les morts n’ont que faire d’être vengé et Camille quitte l’intrigue amère devant se construire une nouvelle histoire loin de celle d’un James Bond. Personnage particulièrement tragique et, pour une grande première dans la saga, jamais érotisé.

LA réplique :
«When someone says we got people everywhere, you expect it to be hyperbole Lot’s of people say that. Florists use that expression.»
«Doesn’t mean that they’ve got somebody working for them inside the bloody room.»

Une M particulièrement remontée, après la découverte de la traitrise de son garde du corps, se défoulant sur le sens de l’expression «nous avons de hommes partout» puis sur Bond ayant encore une fois refroidi une piste avant même d’avoir pu poser des questions.

LA scène :
Bond et Camille quittant ensemble la soirée organisée au profit de Greene Planet, se trouvent suivi puis arrêtés par les hommes du chef de la police Bolivienne, le Colonel Carlos, ami de Mathis et qui quelques minutes plus tôt faisait part à James Bond de son soutien dans sa mission. Ce qui ressemble à première vue à un banal contrôle routier prend rapidement une tournure intrigante lorsque qu’un des policiers demande à Bond d’ouvrir le coffre. S’exécutant, Bond découvre Mathis en mauvaise posture, allongé, blessé et grogui. Les deux policiers n’ayant pas l’air surpris de cette découverte mettent en joue Bond qui entreprend de sortir Mathis de la voiture sur leurs ordres. Les deux policiers enveniment la situation plus que de raisons pour justifier de faire feux sur les deux hommes et Mathis est touché à deux reprises. Bond dans l’urgence de la situation projete le corps de son ami sur les policiers, se saisit de l’arme de l’un d’eux et les abats. Mathis sérieusement touché et affalé sur le sol se sachant condamner demande à James de rester avec lui jusqu’au bout. C’est dans les bras de Bond, après une dernière blague de James sur le nom de René Mathis, un pardon commun et un dernier conseil bienveillant de Mathis à propos de Vesper qu’il succombe à ses blessures. Bond particulièrement touché mais devant rester dans le mouvement (s’arrêter c’est mourir) jête dans une sorte de dédain troublant («he wouldn’t care !») le corps de son ami dans une bène à ordures sans omettre de lui subtiliser l’argent de son portefeuille. Bond et Camille repartant de l’avant mettant de coté instantanément ce qui viens de se passer. Effet des plus troublant et disparition d’un personnage fort sympathique qu’on aurait aimé voir revenir de façon sporadique à la façon d’un Felix Leiter.

SemWen
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le 9 mai 2022

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