Astier s'aime beaucoup. Il ne choisit pas des rôles de pignouf : après le roi Arthur, le sauveur d'Adjani (celui qui a compris comment la soigner alors que les autres restent dans le carcan médical qui se mord la queue), il endosse le rôle de Bach. Oui il a du talent pour l'interpréter, bien plus que quiconque même.
Mais voilà, il ne sait pas choisir entre le rire et les pleurs. Il y a des choses drôles qui m'ont fait rire (et qui fera rire si l'on aime Kaamelot) et des choses "tristes" qui ont l'effet d'un pet de lapin.
Et les passages musicaux, car c'est quand même de ça dont traite le spectacle. Et bien moi, j'ai rien pigé et je me suis fait chier. Alors peut-être que je n'ai pas d'émotions musicales ou je ne sais pas trop quoi pour apprécier ça...
On attend une chute, on l'attend encore et encore. On a l'impression que ça va arriver lorsqu'il discute avec Dieu, mais non à nouveau un pet de lapin. Bon cette fois, au moins, ça explique le titre...
Oui Astier a du talent, bien plus que la moyenne. Mais j'ai la vague impression que les pignoufs auquel il enseigne pendant la pièce, et bien c'est nous. Astier s'aime, se voit beau et pour l'instant surf sur la vague Kaamelot. Or pour l'instant, il n'arrive pas au niveau de son chef-d'oeuvre après deux tentatives infructueuses.