Pour vivre heureux, vivons couchés ?
Peut-être pas, c'était pourtant ma partie préférée du film. Oblomov, du fond de sa dépression, se retourne sous sa couette, d'un bord à l'autre du canapé. Comme sa mère qui dort depuis si longtemps. Les passages d'enfance sont jolis.
Tout le monde s'accorde à vouloir le lever ; son valet, ses amis, les huissiers, le propriétaire, mais non, Oblomov n'a jamais rien fait de ses mains, et n'est pas prêt de commencer. Réjouissante de dépit, cette première partie. Et puis, non, enfin, pas trop. J'aime bien la caméra un peu trop vive, pour contraster, qui s'éloigne ou se décale, et ses mouvements étranges...
Et c'est tout. Je n'avais qu'un titre.