Sur la petite île de Büyükada, Lady Winsley, une écrivaine américaine, est retrouvée assassinée. C’est l’inspecteur Fergan, venu d’Istanbul, qui est chargé de l’enquête.
Cheveux gominés, regard sombre et imper impec’ au col relevé, Fergan s’est échappé d’un film noir. Il a pour lui du flair et des méthodes innovantes en ce territoire retiré. De quoi déstabiliser une police locale dépassée, plus encline à la brutalité et aux accusations approximatives. Mais pas facile de faire parler l’ADN quand l’ensemble de la communauté est apparenté.
Des portraits peinturlurés, souriant le couteau entre les dents, défilent sur le générique initial. Un mélange annonciateur de grotesque et d’inquiétant. En dépit d’une dimension politico-sociale qui devrait quelque peu déplaire à Erdogan, l’œuvre manque de panache. On espérait une farce mordante, un crescendo dans l’angoisse et une résolution plus subtile. Peut-être au prochain crime.
5.5/10
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