Minnelli de 60's avec Kirk, EG Robinson, Cyd Charisse, Georges Hamilton, Daliah Lavi...
J'avais entendu JP Dionnet, il y a très longtemps, dans cinéma de quartier, dire que c'était son film favori, j'ai longtemps cru que c'était un film fantastique ou d'horreur.
Donc, Kirk, ex-star alcolo sort de son asile et se retrouve 15 jours à Rome (Cinecitta devenue Mecque du ciné US) pour quelques scènes du dernier film de son réa mentor, EG Robinson (tjs très bon) avec qui il a déjà tourné 7 fois .
Le film en cours de créa semble pas terrible, désuet et ça merde en permanence entre les différents membres du tournage et leurs conjoint(e)s.
En pleine période de la massification de la TV aux States, ce film pose un constat sur la fin de l'âge d'or du cinéma.
Les luttes d'égo entre les protagonistes, les enjeux financiers, la tension, les insultes nous montrent le chaos de cet univers et le peu de sympathie qu'il en dégage. Cela dit, les 507h de sous-préf fonctionnent tjs comme ça.
Kirk fait le taf, rien à dire, les autres aussi et même si on sent bien que ça va pas bien finir on suit le truc en pensant à d'autres films autour du même sujet de la même époque. A ce propos, je vous conseille les mémoires de David Niven, extraordinaire témoignage de l'époque, pas tjs objectif, sur Hollywood.
Film de fin d'époque, pessimiste et lucide, à redécouvrir en plein monopole des GAFA.