Rachel, Rachel nous introduit dans les pensées et l’imaginaire d’une femme de 35 ans qui ne s’est pas autorisée à vivre. Cette institutrice habite chez sa mère veuve et cardiaque dont elle s’occupe. C’est une jeune femme réservée, extérieurement éteinte mais pleine de vitalité intérieure qui ne demande qu’à s’épanouir et s’exprimer et surtout habitée par un désir d’amour. Ces désirs d’amour et de vie se heurtent à ses souvenirs d’enfance qui la ramènent à son père et son travail comme croque-mort. Les retrouvailles d’un ami d’enfance vont l’aider à évoluer et prendre enfin sa vie en main.
On jurerait que ce film a été réalisé par une femme, mais non il s’agit du premier film réalisé par Paul Newman, l’un des acteurs les plus virils qui soit ! Ce film dégage une telle sensibilité féminine et justesse ! Sa femme, l’actrice Joanne Woodward qui joue le rôle principal a certainement participé à l’élaboration du film. Sa présence à l’écran est douce et lumineuse.
Rachel, Rachel a été pour moi une belle surprise.
« Vous savez à quoi vous ressemblez ? A une de ces bougies d’anniversaire sur lesquelles on souffle mais qui ne s’éteignent pas ».