C’est une danse un spectacle
Le policier regarde interdit derrière la vitre le révolté se faire fusiller
Le mari regarde à travers le voile du rideau sa femme partir avec un autre
Le beau frère observe sous un masque et un blackface de poudre son gendre s’assurer de sa vie.
Pendant qu’elle danse le ragtime, en ouverture et fermeture, dans les bras du même inconnu, après être passée entre beaucoup d’autres. C’est qu’Evelyne est effigie au sommet, cupidon star du cinéma, objet de désir possessif abandonnée aux chaises musicales. Elle est un peu comme tout le monde, qu'importe l’intensité qu’on y met à vouloir orchestrer, on danse. Presque tout pour un livre d’images, le carnet de Milos, la scène et nous. Le pianiste est mort? D’autres viennent et ça picole toujours. En musique la fête continue. On voit le bulletin d'actualités qui prend des couleurs : "La guerre est déclarée" et l'orchestre accompagne.
Aujourd'hui notre journal et sa bande originale ont changé?
En forme peut-être.
C'est pas facile à penser, faut bosser, la tâche est ardue.
Milos lui venait de voir arriver Reagan et Thatcher, il botte en touche sur pas mal de colonnes. A présent c'est mon tour.