Le bandeau rouge est bien rouge cette fois-ci, rouge caca d'oie même...
Rambo semble avoir pris 10kgrs de muscles depuis sa dernière escapade au Vietnam...
Le combat de kendo au début, est à l'image de l'ensemble du film, brutal et désordonné.
La profondeur manque terriblement, du coup le vacarme prend le dessus sur la technique. On ne voit que très rarement la partie basse des corps, et le tout reste très fade pour un combat qui se veut à priori spectaculaire. Le prologue est insipide, mêlé de tournures légères et de cadrages approximatifs.
(James Cameron a disparu de l'équipe).
L'entrée en matière recommence...une fois de plus, un âcre parfum de répétition.
Le bon général vient lui rendre une visite de courtoisie pour lui soumettre une mission qu'il ne peut confier à aucun autre. Rambo est vraiment, vraiment trop balaise, à cet instant on en est sûr.
Il décolle donc pour l'Afghanistan secourir le général capturé, puisque parti cette fois-ci sans le précieux aide du précieux john. Mine de rien, c'est pas un imbécile notre Rambo, venir en aide aux pauvres gens c'est juste sa seconde nature. Mais ya quand même un truc qui m'interpelle avec tous les risques qu'il prend...c'est à quel moment qu'ils traitent de pognon les deux ?!
A la suite de trois épisodes, on commence aussi à se demander d'où lui vient cette coupe de cheveux bizarre...on y est bien forcé puisque à chaque fois, on lui fait le même coup...yen a toujours un pour se payer sa tronche. Mais lui, reste zen...c'est le monastère, ça !
Blague à part, certaines scènes sont longuettes. Dans les dialogues notamment. Des cadrages, visage après visage, il n'y a pourtant pas beaucoup de suspense dans l'air...Pourquoi les dialogues sont ils toujours sur les mêmes thématiques, placés dans les mêmes ordres...toujours..?
Pourquoi n'ont ils jamais filmé les lieux de la scène dans ces moments ennuyeux ?
L'action même reste fade. La trépidante du 2 a laissée place à des scènes gratuites de violence. Peu est construit autour, et tout semble décousu à l'intérieur. Davantage d'explosions, de victimes et de bruits brutalement agencés, scènes auxquelles seuls les fanatiques peuvent résister. Sans parler de la bande-son, pas bien plus remarquable.
On relève seulement de positif pour ce troisième volet, les différents hommages aux peuples, précédemment du Vietnam, ici d'Afghanistan. C'est du moins ce que l'on peut remarquer de plaisant.