Je n’aime pas les films d’amour. Je les déteste.
Pour moi le cinéma n’échappe pas à la culture dominante qui profite de ce moment hypnotique dans une salle obscure, pour introduire dans la psyché des individus que l’amour et le sacrifice devraient être l’accomplissement de la vie d’une femme. Bref pour distiller aux femmes l’amour comme de l’opium, les hommes tenant le rôle de dealer.
Mais voilà, il y a des pépites comme ‘’Romana fait son cinéma’’ qui échappent à ce couperet, qui interrogent · aimer, être amoureux (l’élan amoureux), être aimée (ne pas abandonner ceux qui nous aiment). À travers l’errance dans le chaos du monde, la question du choix, du doute. Avoir trente ans.
Sans compter qu’il y a du cinéma, du scénario, des retournements de situation, de la dramaturgie et qu’on n’est sans cesse surpris par la séquence suivante.
Et puis, comme disait Botho Strauss, ‘’Avec un peu de délicatesse dans le coeur, ça ira’’