Rapports préfabriqués par Kaneda
C'est trés bien, malgré que ce soit encore loin de l'exigence esthétique de Satantango, Les harmonies Werckmeister ou L'homme de Londres.
Son style est pourtant déjà bien définis autant dans la mise en scène (longs plan-séquences, N&B) que dans ses thèmes (la figure de la femme par qui survient le malheur, les corps désincarnés de toutes vie sauf dans les moments de danse où ils se transforment et deviennent beaux).
La principal différence réside ici dans le portée de la caméra, façon documentaire. A l'opposé des plans fixes trés cadrés des derniers. Tarr est ici plus proche d'un réalisme brutale pour dépeindre la condition sociale, que d'un style métaphorique comme dans les Harmonies Werckmeister.
En tout cas c'est toujours (déjà) un cinéma profondément humain et qui révèle quelques trés beaux moments de poésie.