Le tout dernier Disney n’aura ainsi pas la chance de sortir en salle mais se verra exploité sur Disney+. Une brève introduction nous explique dans quel univers nous arrivons. Pour faire simple, le monde (qui se réduit à quelques bouts de terres à vrai dire) vivait en parfaite harmonie sous la protection des dragons, ceux-ci ayant différents pouvoirs (la pluie, le vent etc …). Un jour l’humain a merdé et les dragons ont disparu. Depuis, tout n’est que désolation et les hommes se font la guerre. La jeune et intrépide Raya va tenter de réparer tout ça en collectant les fragments d’un caillou. Oui, dans ces quelques lignes déjà, on perçoit du Mad Max, du Dragon Ball et de l’Histoire sans fin entre autres références pas toutes fraîches mais toujours recommandables. Tout l’attirail du merveilleux est invoqué et l’héroïne est confrontée aux forces du mal autant qu’aux tourments de la culpabilité. Du côté des personnages, c’est sympathique (le bébé et les singes par exemple) mais très classique. Le personnage mignon et drôle, le méchant qui ne l’est pas vraiment et la sagesse paternelle sont donc de la partie, comme d’habitude. L’intrigue est simple : par étape, Raya va retrouver les pierres et se faire de nouveaux amis. Bon, voilà. Pas de grosse originalité là-dedans. Mais s’arrêter à ce constat mitigé serait dommage car malgré tout ça, le récit fonctionne bien. C’est vif et le suspens parvient à nous tenir. Les émotions sont faciles mais mais finalement, le film est assez touchant. C’est surtout à l’image que c’est une vraie réussite, technique surtout. On avait rarement vu autant de réalisme dans les textures et dans l’animation. Pour tout dire, ça rend l’objet beau sans être tout à fait esthétique. En bref, un bon moment de détente qui ne prendra probablement pas place au panthéon des films d’animation révolutionnaires. En clair, pour un dimanche après-midi, c’était parfait.