Une firme sans foi ni loi, qui loue et enferme une armée de geek, pour que ces derniers exultent. C'est cette scène, parmi toute qui aura retenu mon attention.Parce que j'ai beaucoup critiqué cette armée de créatifs, bons, brillants, mais aussi trop calculés, trop enfermés dans leurs formats. Les bons Pixar en sont remplis, les Deadpool, les Kingsman et tous les hollywoodiens avec un peu d'auto-critique en sont pourris.
On pourrait se dire que la morale est simple, il pense qu'il faut libérer ces gens brillant du joug du capitalisme et puis c'est tout. Sauf que pour faire un film comme Ready Player One, il la faut cette armée de créatifs en cage. Et Spielberg s'en cache à peine.
Il y a beaucoup de messages plein d'espoir sur les créateurs, sur le public dans ce film, vous en trouverez plein d'interprétation dans les critiques. Il y a un messages, plus pessimiste lui, c'est que Spielberg avoue avoir créé une horrible machine, dont il ne sait pas vraiment se débarasser. Ça a quelque chose de rassurant de le voir l'admettre.